Le camp du régime n’a même pas donc attendu le démarrage officiel de la campagne pour lancer sa grande offensive pour le triomphe de son idéal constitutionnel. En effet, tout le monde a pu constater que dès la validation de l’idée de référendum, les langues les plus pendues du régime sont parties en rangs dispersés vers les médias, expliquant, rectifiant, justifiant, valorisant à qui mieux mieux les motivations qui sous-tendent sa proposition constitutionnelle. Le lobby maraboutique n’a pas été en reste dans cette offensive communicationnelle. Tivavouane est déjà dans la poche des partisans du « OUI » et Touba, si l’on s’en tient aux déclarations plus que rassurantes de Serigne Basse Abdou Khadre, n’est pas loin d’anticiper, à sa manière, le plébiscite du consentement.
L’offensive du "OUI" s’est aussi exprimée de façon particulièrement agressive à travers une marée d’affiches floquées de propos incitatifs souvent truffés de moralité citoyenne. Autant d’astuces pour parler efficacement aux consciences sont récemment complétées par des spots à la sauce dramatique, dont la conception et la mise en œuvre ont été confiées à des comédiens dont la cote a atteint, ces derniers temps, des hauteurs insoupçonnées dans l’estime des Sénégalais.
En considération d’autant d’initiatives, on se demande où se trouve le camp du « NON » et quelle réponse efficiente elle entend apporter pour faire valoir son autorité et son droit de rêver d’un triomphe au soir du 20 mars. A vrai dire, jusqu’ici, la bande à Idrissa Seck s’est montrée plutôt timorée. Interrogés récemment sur les stratégies qu’ils entendent mettre en place pour contrer l’offensive communicationnelle du « OUI », certains responsables de la coalition d’opposants pour le « NON » avaient cherché à rassurer sans décliner clairement le programme conçu à cet effet. Depuis, rien de particulièrement agressif n’a été offert, en termes de communication de masse, à l’appétit des observateurs. A ce sujet, nous sommes donc, il est clair, en face de gens en mal d’inspiration propagandiste et qui peinent aussi à trouver le bon angle d’attaque.
En mot comme en mille, un peu contre sa volonté peut-être, l’opposition, sur le théâtre de la communication, a laissé trop d’espace à la troupe d’en face, lui permettant ainsi de dérouler à loisir un long monologue d’où jaillissent parfois des termes trop forts contre les velléités de répliques distillées ici et là sans grande conviction.
Sur le registre de la communication, le « OUI » est donc parti avec une nette longueur d’avance, et il sera trop difficile pour celui du NON » de combler cet énorme écart. Et, de toute évidence, au moment où les urnes devront choisir leur camp, dans moins d’une décade, elles ne pourront en aucun cas ignorer ce pas franchi par le « Macky » dans le champ de ce qu’il convenu d’appeler le « réalisme politique ».
L’offensive du "OUI" s’est aussi exprimée de façon particulièrement agressive à travers une marée d’affiches floquées de propos incitatifs souvent truffés de moralité citoyenne. Autant d’astuces pour parler efficacement aux consciences sont récemment complétées par des spots à la sauce dramatique, dont la conception et la mise en œuvre ont été confiées à des comédiens dont la cote a atteint, ces derniers temps, des hauteurs insoupçonnées dans l’estime des Sénégalais.
En considération d’autant d’initiatives, on se demande où se trouve le camp du « NON » et quelle réponse efficiente elle entend apporter pour faire valoir son autorité et son droit de rêver d’un triomphe au soir du 20 mars. A vrai dire, jusqu’ici, la bande à Idrissa Seck s’est montrée plutôt timorée. Interrogés récemment sur les stratégies qu’ils entendent mettre en place pour contrer l’offensive communicationnelle du « OUI », certains responsables de la coalition d’opposants pour le « NON » avaient cherché à rassurer sans décliner clairement le programme conçu à cet effet. Depuis, rien de particulièrement agressif n’a été offert, en termes de communication de masse, à l’appétit des observateurs. A ce sujet, nous sommes donc, il est clair, en face de gens en mal d’inspiration propagandiste et qui peinent aussi à trouver le bon angle d’attaque.
En mot comme en mille, un peu contre sa volonté peut-être, l’opposition, sur le théâtre de la communication, a laissé trop d’espace à la troupe d’en face, lui permettant ainsi de dérouler à loisir un long monologue d’où jaillissent parfois des termes trop forts contre les velléités de répliques distillées ici et là sans grande conviction.
Sur le registre de la communication, le « OUI » est donc parti avec une nette longueur d’avance, et il sera trop difficile pour celui du NON » de combler cet énorme écart. Et, de toute évidence, au moment où les urnes devront choisir leur camp, dans moins d’une décade, elles ne pourront en aucun cas ignorer ce pas franchi par le « Macky » dans le champ de ce qu’il convenu d’appeler le « réalisme politique ».